Voici les portraits de personnes francophones qui habitent ou ont habité l'Empordan. Ils ont partagé quelques minutes de leur vie avec nous pour nous expliquer leur itinéraire et leurs centres d'intérêt...

samedi 25 mai 2013

Karine, Llançà

Karine est née à Nancy, une ville au Nord de la France et très proche de la frontière avec la Belgique et l'Allemagne. 
Elle a habité à Nancy jusqu'à 18 ans. 
Elle est venue à Llançà il y a 18 ans pour ses vacances, mais elle est venue vivre à Llançà par amour.
Karine s'est mariée à Llançà mais maintenant elle est divorcée.
Elle a deux filles, Margó et Carla.
Elle travaille à Banyuls sur Mer comme infirmière libérale.
Blanca Molina, EOI Figueres, niveau 2

Christine, Llançà




Cristine est une femme française qui habite à Llançà, elle est à l’Empordà depuis 25 ans.

Avant de venir ici elle habitait à Paris où elle a commencé avec sa passion, la jardinerie. 

Là-bas elle s’occupait d’une grande maison aux environs de la capitale. Elle a fait un jardin potager et avec son expérience artistique elle à découvert son intérêt pour le paysagisme. 

Quelques années après elle a formé une entreprise de jardinerie à Llançà. Elle travaille surtout avec la maintenance mais ce qu’elle aime est le jardin de créateur.


Maintenant elle a sa famille ici et elle assure qu’il ne lui manque rien de la France, bon excepté ses fromages et le foie gras !


Nil·la Petit Requena, EOI Figueres, niveau 2

mardi 2 avril 2013

Annie, Figueres




Annie Riera, cette belle dame âgée de 80 ans, est une belle connaissance de la paroisse de l’Immaculée où ma famille et moi allons chaque dimanche pour écouter la messe. Annie habite à Figueres mais elle est née à Versailles, près de Paris dans un quartier qui s’appelle Porchefontaine et dont elle se souvient de la beauté parce qu’il y avait peu d’habitants et elle dit que c’était comme une famille. Elle s’est mariée à Porchefontaine aussi avec un Catalan. Elle se rappelle de beaux souvenirs de la journée son mariage il y a 58 ans. Ils ont eu trois enfants, deux sont nés à Figueres mais le dernier en France; comme il était près de la deuxième fille, elle est partie en France pour accoucher. Annie est restée trois mois à la maison familiale de Versailles parce que l’enfant était trop petit pour pouvoir revenir en Espagne.
Elle n’a pas eu beaucoup de loisirs  parce qu’elle avait un magasin au Perthus et c’était difficile d’ avoir une autre occupation. C’est maintenant qu’elle a commencé sa vie catalane après l’âge de 65 ans car elle a pu commencer à aller à la paroisse, participer à la chorale, s’occuper des fleurs car elle avait eu beaucoup de difficultés à s’intégrer à cause de son commerce. Grâce à sa participation à la paroisse elle a commencé à connaître d’autre gens. 
Carme Casellas, EOI Figueres, niveau 5

mercredi 27 mars 2013

Basi, Llado




Il s'appelle Basi,maintenant il habite à Llado avec son épouse et leur fils, âgé de 7 ans.
Il m'a rapporté qu'il était né à Perpignan, en 1964. Ses parents étaient arrivés quelques années avant, provenant de l'Andalousie.

Basi m'a raconté qu'il avait fait la première partie de sa scolarité au Soler, un village à côté de Perpignan.
Basi avait habité dans d'autres villages, mais il était trop petit pour s'en rappeller. Il avait vécu la plupart de sa vie au Soler  et c'était où il a été scolarisé pendant l'école maternelle et primaire.

Il m'a décrit l'école, elle était assez grande , car le Soler accueillait de nombreuses familles qui y habitaient mais travaillaient à Perpignan. Moi, j'ai pensé que el Soler était un peu une ville dortoir.

Quand il est arrivé à Figueres, ce qui l'a choqué était la langue catalane, puisque ni à Perpignan ni chez lui, auparavant il ne l'avait jamais écoutée.

C'était la période avant la mort du dictateur Franco, à cette époque-là le catalan était utilisé pendant la récréation ou dans les rues , mais on ne l'apprenait pas à l'école.

À présent, il lit souvent en français, il aime bien les romans et il lit les journaux sur internet. La télé, oui, chez lui on regarde les chaînes françaises, son enfant regarde aussi souvent  les dessins animés sur des chaînes françaises.

Basi a encore l'habitude de parler en français avec la famille qui est restée en France et avec laquelle il mantient régulierement le contact. Aussi, il parle français avec son fils et il m'a avoué que quand avec sa famille ils étaient venus, sa soeur et lui ont continué à parler en français entre eux, jusqu'àu moment où elle a eu son fiancé qui ne parlait pas français. C'est alors qu'ils ont repris l'espagnol.                               

Teia Alsina, EOI Figueres, niveau 5.

Julien




Est-ce qu'il y a des coïncidences ?

Cela fait un an que j'ai retrouvé Barcelone, la ville de ma famille et de mon enfance, et que Julien et moi nous nous sommes croisés par hasard. À ce moment-là, je me suis demandée comment était-il arrivé à Barcelone et quelle était sa relation avec la ville.

Julien a débarqué à Barcelone en 2005 dans un sous-marin jaune, plein de rêves, comme un « beatle man » ! Il avait envie de voyager et surtout de connaître des cultures et des gens différents. L'envie de voyager lui venait d'une première expérience à l’étranger ; il avait habité presque 5 mois en Irlande, à Dublin. En rentrant à Bordeaux, sa ville natale, il avait un besoin de vivre de nouvelles expériences dans d’autres pays. Et voilà ! Il passe des entretiens un mercredi et le dimanche il atterrit à Barcelone.

Il vit depuis 2010 au Poblenou. Il s’y sent bien parce qu’il trouve que dans ce quartier on ne ressent pas la pression de la ville. Il travaille à présent à Bilbao, il rentre normalement à Barcelone un week-end sur deux, ce qui est un problème pour maintenir le contact avec ses amis, mais qui lui résulte plus pratique pour rendre visite à sa famille à Bordeaux.

Il raconte que Barcelone a une âme, et qu’il se sent comme prisonnier d’elle et qu’il n’imagine pas sa vie en dehors de la ville. Merci Julien !

Mercè Catalan, EOI Figueres, niveau 5. 

vendredi 15 mars 2013

Brigitte, Roses



Brigitte a 63 ans. Elle est originaire de Metz, au nord-est de la France, mais elle habite à Roses depuis 1974. Elle est venue pour la première fois à Roses en 1973 quand elle était en vacances avec une copine. Cet été-là elle est tombée amoureuse d’un serveur, Manuel, mais à la fin de l’été elle a dû repartir à son pays. L’été suivant elle est revenue à Roses pour voir son amour d’été mais comme l’année précédente, à la fin de la saison ils ont dû se séparer. Cependant, l’amour était plus fort que les kilomètres qui les distanciaient et Manuel est parti à Metz pour chercher sa chérie.
Elle s’est bien adapté à la culture espagnole pourtant la France était plus développée à ce moment-là. Elle aimait le soleil et la sympathie des Espagnols. 
Bien qu’elle habite ici depuis 38 ans elle parle encore français avec des amis et  avec sa famille mais pas avec ses enfants. Elle connait beaucoup de francophones à Roses, surtout des Suisses et des Français. Comme loisir elle aime lire et regarder la télé dans sa langue d’origine. Chaque semaine elle achète le journal et des revues, normalement « Télé star » et regarde M6.
Ce qui lui manque le plus de sa culture est peut-être la nourriture (spécialement la choucroute) et sa famille. C’est pour ça qu’elle va une fois par an chez elle, normalement à Noël.
Même si elle est française,  elle cuisine des plats typiques espagnols presque mieux que les autochtones comme la paella ou l’omelette de pommes de terre.
Bien qu’elle ne soit plus aujourd’hui avec l’homme qui un jour a conquis son cœur, elle n’a pas hésité à rester toute la vie à Roses, lieu où elle a créé sa famille.

Mireia Arenas, EOI Figueres, niveau 5

Un café avec Stéphanie, L'escala






Stéph, comme elle est connue parmi ses amis, est née à l’Escala, bien qu’à l’âge de six ans elle est partie vivre en France, dans la région bordelaise. Après 23 ans là elle est retournée à l’Escala, d’abord en vacances et après pour s’y installer. En ce moment, elle habite à l’Escala avec son mari et ses enfants. De la même façon, elle travaille aussi à l’Escala.


Quand on lui demande quelle relation elle a avec la langue française, Stéph explique que le français est sa langue maternelle, aussi bien que le catalan. Cependant, elle confirme qu’elle peut mieux écrire le français que le catalan. Cela est la raison pour laquelle maintenant elle est en train de terminer ses études universitaires en ligne à l’université française. En même temps, néanmoins, elle a la sensation d’utiliser de plus en plus des expressions avec un air catalan lorsqu’elle parle français avec sa famille qui habite en France, du fait d’avoir maintenant un environnement très catalan à l’Escala. C’est pourquoi Stéph a l’habitude de regarder la télévision et des films en français.


En résumé, Stéph aime beaucoup la possibilité d’avoir les deux cultures et son but est de les transmettre à ses enfants.

 Marta Rodeja, EOI Figueres, niveau 5