Voici les portraits de personnes francophones qui habitent ou ont habité l'Empordan. Ils ont partagé quelques minutes de leur vie avec nous pour nous expliquer leur itinéraire et leurs centres d'intérêt...

mardi 6 mai 2014

Magali, Palau Saverdera



Elle s’appelle Magali Alegrí et elle est née en Charente, à Barbezieux, en 1977.
Magali est brune, elle a les yeux noirs, les cheveux longs et un peu frisés. Elle est  très sympathique et coquette. Elle est mince. Elle est mariée avec mon neveu depuis 2011.
Depuis 2008, elle habite à Palau Saverdera. Elle est venue pour travailler dans la société de son père de Promotions Immobilières. Maintenant, elle est professeur de français. Elle aime beaucoup la vue depuis Palau Saverdera et elle aime aussi beaucoup l’humour du  grand-père de David (son mari). Son mari lui a fait découvrir la région avec ses vins.
Elle m’a aussi dit qu’il est très compliqué pour une personne de quitter son pays pour s’installer dans un autre pays, l’adaptation est très difficile. L’adaptation la plus difficile est la nourriture, la manière  de penser, les horaires. Ce qui lui manque de son pays, ce sont les desserts, la pâtisserie française et ses nièces.
Elle est venue à l’Empordà avec ses parents quand elle était bébé.  Sa famille avait déjà une maison à Mas Fumats depuis 1965  et pour les vacances elle venait chez  sa tante et son oncle. Ses parents ont déménagé plus de 25 fois et le dernier déménagement était à Perpignan en 1992. Elle a étudié le droit à la fac de Perpignan. En 2001, elle a quitté la France et elle a vécu à Sitges.
Magali croit qu’il n’y a pas  de grandes différences entre l’Empordà et Perpignan. Il y a plus de différences avec le nord de la France. La mentalité des gens est surtout différente. Les gens de l’Empordà sont très sympathiques mais très fermés comme dans le nord de la France, mais dans le sud de la France, ils sont plus ouverts.
En 2001, elle a appris l’espagnol à l’école « Don Quijote » de Barcelone. En 2005, elle a vécu 3 ans à Gérone, où elle a étudié le catalan et où il est très difficile de connaître les gens, leur caractère. Elle aime beaucoup lire des livres comme loisir.
Pilar Sánchez, EOI Figueres, niveau 2

Nina, Figueres




Le jeudi trente janvier 2014 à quatorze heures je suis allé au bar “Le Mut”, sur la place des “patatas” à Figueres, parce que j’avais un rendez-vous avec Giovannina pour lui faire une interview.
Giovannina est une serveuse du bar, elle travaille là depuis le mois d’août 2013.
En réalité elle s’appelle Nina, un diminutif de Giovannina. Ses parents ont seulement voulu l’appeler sous le nom de Nina.
Elle a vingt-huit ans. Elle est née à Bordeaux, en France, à peu près à 450 Km de Figueres, dans une région où le vin rouge est typique.
Elle est venue en Espagne à trois ans. Ses parents venaient en Espagne en vacances parce que sa grand-mère avait un restaurant à Roses. Après elle est restée avec sa grand-mère, elle allait à l´école ici, et ses parents sont partis vivre à Paris.
Maintenant ses parents habitent à Paris et elle fait sa vie en Espagne, travaille et habite à Figueres.
Nina a étudié en Espagne, d’abord à l´école et après au lycée. Le premier lycée où elle est allée c’est le lycée « Cendrassos » à Figueres et après elle est allée au lycée de Castelló d´Empúries.
Elle a commencé à travailler à quinze ans. Son premier travail a été dans une blanchisserie qui est sur la route de Roses ; et après, à seize ans, elle a commencé à travailler dans l’hôtellerie jusqu´à maintenant où elle travaille dans la restauration. Elle est aussi en train de faire des études à distance de puériculture, pour être professeure d’enfants de zéro a six ans.
Tous les weekends Nina va à Perpignan parce qu’elle a une tante qui habite là. Elle va aussi à Paris une fois par an pour rendre visite à ses parents et à sa famille ; mais elle se trouve mieux en Espagne qu´en France pour plusieurs motifs: Elle pense qu´en France les personnes sont plus désagréables et qu´en Espagne les gens sont plus contents.
Cependant elle reconnaît qu´en France la situation économique actuelle est meilleure qu´en Espagne: les salaires sont plus élevés; il y a plus de travail; le salaire minimum est supérieur au salaire minimum espagnol ; et le gouvernement français accorde plus d'aides économiques aux citoyens que ne le fait le gouvernement espagnol.
José Antonio Alonso, EOI Figueres, niveau 2

Emelyne, Garriguella


Emelyne est une jeune fille brune, avec les cheveux courts et un peu frisés. Elle a les yeux bleus et elle porte des lunettes. Elle est mince et de taille moyenne. Elle est très énergétique et amusante. Elle est toujours contente, malgré les difficultés de la vie.
Elle est née à Lille, au nord de la France, en 1997. Quand elle avait trois ans, en 2000, sa famille a décidé de quitter la France. Sa mère était prof et ils ont fait un échange de poste avec un autre professeur d’ici, du lycée Monturiol, à Figueres. Cet échange a duré pendant un an, mais ils ont décidé de rester.
D'abord, ils habitaient à Figueres et après ils ont déménagés à Garriguella. Son père, qui est cuisinier, avait trouvé un restaurant qui était à vendre et ils l’ont acheté.
Elle ne se rappelle pas beaucoup de son arrivée à l’Empordà. Selon ce que sa maîtresse a dit à sa mère, elle a commencé à parler en catalan après son premier mois de scolarisation (P-3). Maintenant, elle le parle comme les gens natifs d’ici.
Elle visite très souvent sa famille en France et ils viennent lui rendre visite aussi. Son rêve est d’aller vivre à New York. Elle aime lire et faire du ski, même si elle n’a pas souvent l’occasion d’en faire. Mais son loisir préféré est la musique, elle joue de la harpe. Quand elle sera plus grande, elle aimerait bien être harpiste. Elle ira au conservatoire « el Liceu », à Barcelone.
Elle ne sait pas si elle retournera en France un jour, elle pense que ça dépend de l’avenir. Maintenant, elle préfère aller à New York.
Rut Geli, EOI Figueres, niveau 2

vendredi 11 avril 2014

Odette, Castelló d'Empúries


Odette est née le 29 Juillet 1960 à Béziers, une ville située dans le sud de la France. Ça fait 32 ans qu’elle habite à Castelló d'Empúries, parce qu'elle a épousé une personne qui vivait là.

Son père est catalan et depuis qu'elle est née il lui parle catalan. En plus, toutes les vacances scolaires ont été passées avec ses grands-parents maternels en Espagne. Par conséquent, elle parle couramment le français et le catalan.

Elle utilise les deux langues dans sa vie quotidienne. Elle parle français avec ses enfants, depuis la naissance car elle a parlé français pour maîtriser également les deux langues, et avec sa famille en France. En plus, dans sa vie quotidienne et au travail elle doit parler catalan.

Maîtriser les deux langues lui a bien servi pour la recherche d'un emploi, puisque l’Empordà est une zone très touristique. Letravail qu'elle a réussi à obtenir est un poste de consultante dans le domaine des bateaux à Empuriabrava.

Ici, sa famille lui manque beaucoup. Aussi, certains aliments comme les fromages français et les prestations médicales et sociales de la France lui manquent également.

Irene Colomer Font, EOI Figueres, niveau 2

mardi 25 février 2014

Phanie, Castelló d'Empúries




Phanie est originaire de Fontainebleau dans le département de Seine et Marne (77), une ville située à soixante kilomètres de Paris. Â Fontainebleau, elle a passé son enfance et son adolescence jusqu’à dix-huit ans. Maintenant elle habite à Castelló d’Empúries.

Stéphanie me raconte qu’elle a réussi son Bac mais que maintenant elle ne travaille plus ; je peux certifier qu’elle est très occupée parce qu’elle a quatre enfants: trois garçons et une fille. L’aîné va à l’école primaire, l’autre à la maternelle et les jumeaux à la crêche. En plus, elle a une adolescente qui est la fille de la première femme de son mari.

En ce qui concerne sa vie dans l’Empordà les choses se sont passées de telle façon :  son mari a trouvé un poste de travail ici et ils ont décidé de venir. D’abord, son mari est venu pour chercher un logement. Il a trouvé une maison très bien située, près de l’école, de la crèche et avec un voisinage tranquille et calme.

Elle m’a informée du fait qu’elle ne parle ni catalan ni espagnol, et qu’elle pense que c’est important pour avoir un travail. Elle insiste sur le fait que le seul problème est de ne pas connaître la langue. Par contre, ils ont saisi cette opportunité pour permettre à leurs enfants d’apprendre des langues étrangères.

Elle pense qu’il est facile de s’intégrer dans l’Emporda car les gens sont très sympathiques et acceptent les étrangers.

Quant à sa vie professionnelle, elle a travaillé à Perpignan où elle a acheté un appartement. Ses parents viennent trois ou quatre fois par an. Par manque de place dans la maison de Castello, ils dorment dans cet appartement (à cause du nombre de chambres et de lits de la maison). Par ailleurs les parents de son mari habitent à trois heures d’ici.

Nous avons parlé des loisirs et des détentes... Une fois les enfants déposés à l’école et à la crèche, ses matinées sont libres. Elle en profite pour assister au cours de catalan deux fois par semaine. Elle apprécie ses heures car elle s’instruit, sort de sa routine… Il lui paraît indispensable d’apprendre le catalan pour s’intégrer complètement et pour suivre la scolarité de ses enfants. Elle peut également faire ses achats, le ménage, le déjeuner. Le reste de ses moments libres, elle en profite pour courir et lire, ses loisirs préférés.

Je lui ai demandé si on joue à et si tu étais... où est-ce que tu vivais? Elle m’a répondu qu’elle vivrait partout, pour le plaisir de découvrir le monde

Montse Sagué, EOI Figueres, niveau 4

F., Figueres


F. est une dame française qui habite à Figueres depuis 30 ans. Elle est née à Roubaix près de Lille dans le nord de la France. Après avoir fini ses études secondaires, elle est venue en Espagne pour étudier l'espagnol et, à ce moment-là, elle a connu son futur mari.
À cause du travail de son mari, ils avaient besoin d'aller vivre près de la frontière française, c'est pourquoi ils ont décidé de venir habiter en Catalogne.
Quand elle et sa famille s'étaient déjà  installées à Figueres, F. a été tentée de nouveau par le fait de se recycler un petit peu dans la musique et elle a eu la possibilité de renouer avec le violon. Pour retourner dans le monde du travail, elle a choisi d'enseigner  la musique plutôt que de faire partie d'une orchestre parce qu'elle pouvait le concilier plus facilement avec la vie familiale.
Quand elle voyage en France, elle n' y va qu'une seule semaine pour voir ses frères. Depuis que ses parents sont décédés et que la maison familiale a été vendue, la logistique est un peu compliquée pour y aller très souvent.
F. parle français à ses deux filles. Elles ont étudié aussi le français à l'école parce qu'à l'époque l'anglais était moins à la mode. En plus, F. dit, fière, qu' elles ont lu les classiques écrivains français et, aussi, quelques écrivains français contemporains.
F. s'est bien habituée en Espagne et elle a été ravie de découvrir la chaleur. Elle pense qu'ici un entourage amical et culturel lui manque. À une occasion, quelqu'un lui a proposé de faire partie d'une association française à Roses. Mais, ça ne lui a pas plu du tout parce qu'elle pense que ces gens sont venus en Espagne seulement pour le climat et qu' elles ne se sont pas vraiment intégrées.
Sònia Simon, EOI Figueres, niveau 2

vendredi 21 février 2014

Marie-Line, Roses

Marie-Line est ma camarade de classe d’allemand à l’EOI depuix deux ans. C’est une personne joyeuse, très sympathique et une bonne amie. Marie-Line est née en France, elle a vécu à Pontault-Combault, un village situé à 25 km de Paris. 

Ses parents sont espagnols, ils ont émigré dans les années 60 vers la France. Elle a habité à Pontault-Combault jusqu’a l’âge de 27 ans. En France elle a travaillé pendant neuf ans dans un cabinet de radiologie. Ça fait 25 ans que Marie-Line a quitté  la France  par amour et s’est installée à Roses, elle a décidé d’être femme au foyer et de se consacrer à élever ses enfants.   

Aujourd’hui Marie-Line travaille comme réceptionniste dans un hôtel. Ses loisirs sont: chanter dans une chorale de gospel, apprendre l’allemand et cuisiner des crêpes pour ses amis.

Ingrid Salvi, EOI Figueres, niveau 2

mardi 18 février 2014

Christophe, El Far d'Empordà


J’ai connu Christophe  il y a  plus de vingt-cinq ans. Il a été  le copain d’une fille qui venait parfois avec mes amis.  Nous avons fait quelques activités avec le groupe d'amis. À cette époque Christophe parlait seulement  français et un peu d’espagnol, il vivait en France et  restait seulement  à l’Empordà pendant les vacances.
Crhistophe est né  à côté de Strasbourg le 16 novembre 1963. Il est arrivé pour la première fois à l’Empordà en juillet 1984 pour des vacances à Llançà. Depuis1988 Christophe a vécu à l’Empordà en permanence et maintenant il vit à El Far d’Empordà.
Il a décidé  de vivre ici par amour ! Pendant les premières vacances à Llança, il a connu une femme, Maintenant, cette femme c’est la mère de sa fille. Christophe pense que 90 % des Français  qui vivent ici, c’est par amour ou pour la retraite. Et les 10% qui restent…..peut être  pour l’économie ou  la fiscalité!
Maintenant, il  parle français, catalan et aussi espagnol. Et pendant l’enfance, il écoutait souvent l’allemand parce que Strasbourg c’est à côté de l’ Allemagne, mais il ne le parle pas.  Il a étudié l’espagnol pendant 6 mois à Strasbourg et le catalan il l’a étudié pendant 1 cours à Figueres au Consell Comarcal. Il parle rarement le français, seulement avec la famille qui vit encore à Strasbourg ou avec les clients français qui vivent ici. Il ne regarde jamais la TV en français. Il regarde la TV, écoute la radio ou lit le journal toujours en catalan ou espagnol. Il pense, qu'ici,  connaître les trois langues c’est In-dis-pen-sa-ble ! Et il voudrait connaître aussi l’anglais !
Christophe est autonome, il travaille à son propre compte. Il fait la vente et l’installation  de systèmes de chauffage,  avec des pellets. Il est aussi “professeur de rebirthing”, c’est une technique   de respiration pour travailler la psyché, la croissance personnelle.  C’est comme un “coach”.
Il a vécu à l’Empordà la moitié de sa vie et maintenant, il se considère  comme  un “catalan, culé et indépendantiste…et un peu français”. Il m’a dit  que rien ne lui manque de la France. Tout est bien ici, le climat , les gens , la nourriture ….Il manque seulement l’indépendance  !
Après toutes ces années, Christophe est devenu un véritable francophone-empordanais !!

Vicky Tejeda, EOI Figueres, niveau 2

Anthony, Figueres


Anthony est un jeune de 30 ans qui est né à Nice et pour les circonstances de la vie il s’est trouvé en prison à Figueres.
En 2012 il n’avait pas de travail en France et de plus il était marié et ils avaient une fille. Il était vraiment inquiet parce qu’il avait besoin argent pour nourrir sa famille.
C’est pour ça qu’il est allé chercher une voiture à Barcelona et il a conduit cette voiture jusqu’à Nice. Mais à la frontière il a trouvé la Police Espagnole avec ses chiens qui ont fait arrêter sa voiture. Les chiens ont détecté quelque substance interdite dans la voiture  et la police a demandé à Anthony s'il y avait de la drogue dans le coffre et Anthony a dit: “oui, il y a dix kilos de haschisch”. Il a été arrêté et il a déclaré devant le juge qui a décidé d'enfermer Anthony en prison s'il ne payait pas la caution. Anthony a payé cette caution et il est retourné en France.
En 2013 le jugement a été rendu en Espagne et il a été condamné à 27 mois de prison.
Maintenant, Anthony a une autre fille de trois mois, et sa femme et ses deux filles habitent à Nice, et elles ne viennent jamais à Figueres pour visiter Anthony parce que c'est très cher.
Anthony déteste être enfermé!
Jessica Garrote, EOI Figueres, niveau 2

Mario, Figueres

Mario Fàbrega est avocat de profession et il a un bureau à Figueres. Il est né dans cette ville, mais il est bien connu par la communauté francophone de l’Alt Empordà, parce qu’en 1988 il est devenu le Consul Honoraire de France. Il a été Consul pendant 22 ans, jusqu’en 2010. Quand il était Consul il faisait toutes les démarches administratives pour les Français qui habitaient dans la région. Par exemple, il faisait des passeports, des cartes consulaires, des certificats de vie, des cartes nationales d'identité et la gestion des dossiers d’états civils. Maintenant, le contact direct avec les Français lui manque. C'est pour ça qu'il est aussi le Président de l’Amicale des Français du Haut Ampurdan. Cette association organise beaucoup d’activités pour les francophones et francophiles qui habitent sur la Costa Brava, comme des jeux, des courses, des randonnées, des sorties vélo, des repas, des voyages ou des soirées thématiques. Ils ont édité aussi le magazine Le Petit Poisson depuis plus de 15 ans.
Maria López, EOI Figueres, niveau 2

mercredi 12 février 2014

Annie, Figueres


Golf de Roses


Annie Cavin habite à Figueres depuis 1973. Elle est née à Paris et s'est installée dans l'Empordà parce qu'elle s'est mariée avec un Catalan. Annie a vécu le processus de transformation de la dictature à la démocratie en Espagne et elle me raconte une anecdote très particulière: en France, elle s'appelle Annie Pomes et en Espagne sa documentation dit Annie Cavin. Elle m'explique qu'à cause de la bureaucratie des années 70, se marier avec une étrangère en Espagne était très compliqué. Alors, ils ont décidé de se marier en France, mais que son mariage n'était pas valable en Espagne parce qu'ils ne s'étaient pas mariés à l'église. Heureusement, après la mort du dictateur Franco, sa situation s'est régularisée et elle a conservé son nom de célibataire en Espagne.

Annie aime la tranquillité et tout le paysage de l'Empordà, surtout la plage et Roses. D'autre part, elle admet que de temps en temps elle a besoin d'aller à Barcelone pour apprécier la vitalité d'une grande ville. Par ailleurs, elle va voir sa famille à Paris 3 ou 4 fois par an et voyage en EN TGV. Annie remarque qu'au début de son installation à Figueres, c'était très difficile de se faire des amis catalans. Elle me commente qu'à Roses il y a une association française, mais elle préfère avoir des contacts catalans.

Finalement, Annie admet qu'elle parle en français et en catalan avec son mari, mais que quand elle s’énerve, elle lui parle seulement en français.

Anabel Gardell, EOI Figueres, niveau 4

jeudi 6 février 2014

Ingrid, Ventalló



Ingrid est une dame de 34 ans qui habite à Ventalló depuis son mariage.
Son mari est catalan. Ils ont deux enfants, une fille de 5 ans et une fille de 3 ans. Elle leur parle en français pour leur apprendre cette langue.
Ingrid est très active. Elle va en voiture trois jours par semaine à Perpignan. Le trajet est de 80 kilomètres. Une heure de voyage. Là bas, elle travaille comme infirmière dans un centre de dialyse.
Elle aime son pays. Ingrid a sa famille et des amis à Perpignan, mais elle ne regrette pas sa vie en France. Elle se sent de mieux en mieux adaptée à la Catalogne où elle veut apprendre le catalan.
À son opinion, les différences culturelles entre les deux pays sont surtout alimentaires. Elle ajoute que les Catalans sont plus reservés que les Français, mais que quand on les connaît ils sont très chaleureux.
Ingrid voit  son avenir en Catalogne. Elle veut travailler ici. Avec son curriculum, elle pense qu’on lui offrira du travail. 

M.Teresa Santamaria, EOI Figueres, niveau 4

lundi 3 février 2014

Annick, Figueres



Annick était ma voisine de la moitié de 2006 au début de l’année 2009, avant que j’aille vivre à Olot. Elle est née en Bretagne il y a 62 ans. Elle est venue en Catalogne avec ses parents et son frère il y a 41 ans. Au commencement, ils ont vécu à Barcelone. Après, elle est partie à Figueres où elle habite depuis 26 années.

Quand je lui ai demandé ce qu’elle aimait de l’Empordà, elle m’a dit que c’était la tramontane et tout de suite elle a ri. Mais, Annick a ajouté qu’il y avait beaucoup de choses qu’elle aimait: les dolmens, la montagne, la mer, le climat. Elle a souri une autre fois et a ajouté que aussi le caractère de gens un peu fous comme Dalí, peut-être, pour la tramontane.

J’ai cru que c’était important de lui demander si quelque chose de la France lui manquait. Elle m’a répondu que peut-être la langue mais qu’elle aimait parler le catalan à l’Empordà. C’est une langue qui n’est pas plus dificile que le français, a-t-elle continué. Annick continue me disant qu’elle a appris la langue en regardant la télévision (dans ce cas, TV3), dans la rue, et en lisant Josep Pla.

Actuellement, Annick est au chômage. Elle a étudié le Bac Comercial. Pendant ces années elle a travaillé dans des boutiques comme vendeuse et  comme propriétaire. Elle aimerait travailler ces trois années qui lui manquent pour la retraite. Mais elle ne s’ennuie pas: il y a 25 ans qu’elle va au gymnase chaque jour. En ce moment, elle y fait trois heures par jour de sport.

Annick m’a expliqué que ces jours derniers elle a été très occupée avec sa mère parce qu’elle est âgée et qu’elle ne voulait pas manger. Annick qui aime bien faire de la cuisine lui a préparé des plats spéciaux qui ont fait que sa mère a envie de manger une autre fois.

Pour conclure, nous avons parlé de revenir en France. Annick m’a répondu qu’elle était bien à l’Empordà mais que peut-être qu'elle retournerait en Bretagne pour mourir. Mais, en ce moment, elle a très envie de faire beaucoup de choses. Annick est une personne qui aime le mouvement. Elle est très dynamique et aime aussi se sentir réalisée.

Neus Geli, EOI Figueres, niveau 4